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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/291

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que Bedlam ; on ne se douterait jamais qu’on est dans une maison de fous ! (Montrant le baron.) C’en est un que j’aperçois ?

TOMY.

Non, monsieur, c’est le maître de la maison.

ALFRED.

Ah ! oui, le directeur… C’est bon, laisse-moi. Tiens, voilà pour boire à ma santé ; je te remercie de m’avoir conduit à Bedlam.

TOMY.

Il n’y a pas de quoi, monsieur.

ALFRED.

Dis à ton maître que le comte de Roseval demande la permission de lui présenter ses respects avant de quitter ce pays.

TOMY.

Oui, monsieur… (À part.) V’là d’l’argent bien gagné !

(Il sort.)

Scène VI.

LE BARON, ALFRED.
LE BARON, à part.

Ses respects ! c’est un garçon fort honnête que mon neveu.

ALFRED.

C’est au docteur Willis que j’ai l’honneur de parler ?

LE BARON.

Monsieur…