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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/308

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ALFRED.

Eh ! oui… c’est pour moi ; c’est le chevalier de Forlis, mon ami intime… lisons.

« D’après ta dernière lettre, tu dois être à Londres dans ce moment. Je t’adresse et te recommande il signor Crescendo, mon maître de musique…

CRESCENDO.

C’est moi.

ALFRED, continuant.

« Un original.

CRESCENDO.

C’est moi.

ALFRED, continuant.

« Qui ne manque pas de talent. » C’est daté d’hier… Comment ! il serait vrai… vous seriez réellement… Et ce château… Amélie, le baron…

CRESCENDO.

Sont réellement ce que je vous ai dit.

ALFRED, vivement.

Quel bonheur ! Oh ! oui, c’est cela… c’est cela même, mon cœur a besoin de le croire… Je cours m’informer, achever de m’éclaircir… cette jolie Amélie !…son oncle… Ah ! vous voulez me donner des leçons !… Morbleu ! je leur rendrai !… Tant d’idées se croisent, se confondent dans ma tête… Mon cher Crescendo !

CRESCENDO.

Monseigneur, vous allez entendre mon grand air ?

ALFRED.

Va toujours, je t’écoute.