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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/310

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AMÉLIE, sévèrement.

Plus que jamais, mon oncle ; comme s’il suffisait d’un instant de repentir pour effacer tous les torts du monde.

CRESCENDO.

Dites-moi, êtes-vous bien sûr que notre prince rousse soit dans son bon sens ?

LE BARON.

Comment ?

CRESCENDO.

Oui, que sa tête ne soit pas… là… un peu. Pendant un quart-d’heure, il me parle d’un tas de balivernes où l’on ne conçoit rien ; et, lorsque je veux commencer mon grand air, il part comme un éclair ; zeste !…

LE BARON, bas à Amélie.

Ça n’est pas si dépourvu de bon sens.

(On entend du bruit.)

Scène XV.

Les précédens ; TOMY, arrivant en désordre.
TOMY.

Ah ! madame… ah !… messieurs… qui l’aurait cru… ce pauvre jeune homme !

AMÉLIE.

Eh bien ! qu’as-tu donc ? Lui serait-il arrivé quelque chose ?

TOMY.

La tête n’y est plus.