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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/311

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CRESCENDO.

Là, quand je vous le disais.

TOMY.

Il faut que quelque révolution subite ait partroublé sa cervelle ; mais il est fou… fou à lier !

AMÉLIE.

Mon mari… où est-il ? conduis-moi de ce côté.

CRESCENDO.

Son mari ! allons, à l’autre à présent… ah çà, tout le monde perd donc la tête aujourd’hui ?

TOMY.

Il est dans une fureur, qu’il a déjà ravagé deux plates-bandes et brisé nos cloches à melons… Il demande sa femme, il la voit partout, il lui demande pardon, il s’accuse, et il casse tout !

AMÉLIE.

Mon Dieu ! qu’avons-nous fait là… vous voyez, mon oncle, avec votre stratagème : ce pauvre Alfred ! j’étais bien sûre qu’il m’aimait ! mais en perdre la raison !… Mon oncle, je vous en supplie, envoyez chercher des secours.

LE BARON.

Parbleu ! je vais moi-même voir un peu ce dont il s’agit… Ce pauvre jeune homme !… aussi avec une tête comme la sienne…

AMÉLIE.

Eh ! allez donc.

LE BARON.

Je reviens dans l’instant.

(Il sort.)