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chère Cécile, c’est à vous ; mon bonheur maintenant dépend d’un seul mot.[1]
Fragment du FINAL de l’Auberge de Bagnères, arrangé par M. Doche.
DORMEUIL.
Allons, Cécile, allons, ma fille, c’est à toi.
ENSEMBLE.
CÉCILE, traversant à son tour, et allant à la table.
Ah ! que mon âme est émue,
Oui, ma main tremble malgré moi.
GUSTAVE.
Mon cœur palpite à sa vue.
DORMEUIL.
Allons, rassure-toi.
(Cécile prend la plume, s’arrête un instant, regarde Gustave, et signe vivement.)
FRÉDÉRIC.
Elle est à moi.
GUSTAVE.
Elle a signé.
FRÉDÉRIC, à Gustave.
C’est à ton tour, je croi.
GUSTAVE, allant à son tour à la table, et affectant une grande joie.
Je signe, et jamais sur mon ame,
Je n’ai signé de plus grand cœur ;
Car c’est l’acte de ton bonheur.
(À Cécile.)
Recevez donc mon compliment, madame,
Oui, madame,
Le premier ici je veux
Vous donner ce titre heureux.
(Il reprend sa place.)
- ↑ Il revient à sa première place.