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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/357

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BAPTISTE.

C’est que je n’aime pas à dormir seul, je m’ennuie, et puis, s’il arrivait quelque chose à monsieur, peut-être n’entendrais-je pas.


AIR : De sommeiller encor, ma chère.

Ils m’ont fait hier à l’office
Maint et maint conte sépulcral.

GUSTAVE.

Poltron !

BAPTISTE.

Soit, je me rends justice ;
On ne s’en porte pas plus mal.
Oui, la bravoure a mon estime ;
Car je suis brave par penchant :
Mais je suis poltron par régime,
Afin de vivre longuement.


Et dans ce pavillon isolé, au milieu d’un jardin immense…

GUSTAVE, sans l’écouter.

Éloigne cette table.

BAPTISTE, lui parlant, et s’appuyant sur la table.

Encore, si l’on pouvait attendre des secours du château. Autrefois, il existait une communication qui au moyen d’un ressort… Je ne sais plus comment ils m’ont expliqué cela ; mais on n’en a plus connaissance, et le hasard seul pourrait le faire retrouver. Alors, vous sentez bien qu’après tout ce qu’on raconte…

GUSTAVE.

Baptiste, je vais me fâcher.

BAPTISTE.

Oh ! monsieur, cela me paraît prouvé ; car on l’a