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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/376

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Scène XI

CÉCILE, FRÉDÉRIC, GUSTAVE,
BAPTISTE portant une valise ;
DORMEUIL, qui entre un instant après.
Il sont tous dans le fond.
FRÉDÉRIC, tenant Gustave par le bras.

Comment, morbleu ! qu’est-ce que ça signifie ? tu t’en allais ?

GUSTAVE.

Non, mon ami… non… certainement.

FRÉDÉRIC.

Et ces chevaux de poste que j’ai vus attelés ? Je t’en préviens, je ne te perds pas de vue.

CÉCILE, à demi-voix.

Gustave ! Gustave !…

FRÉDÉRIC.

Qu’entends-je ?

DORMEUIL, voulant aller vers elle.

Ma fille !

FRÉDÉRIC, l’arrêtant.

Mais laissez donc, beau-père, ça devient au contraire fort intéressant.

GUSTAVE, s’avançant.

Mais, mon ami.

FRÉDÉRIC, le prenant par la main, qu’il garde dans la sienne.

Silence ! te dis-je, et écoutez tous !

(Ils s’arrêtent tous dans le fond, en demi-cercle, autour du fauteuil de Cécile ; et dans ce moment, Marie et plusieurs parens se montrent aux fond, mais sans oser entrer.)