Allons !… allons à table. (Coupant le pâté.) M. Dubelair, vous n’en êtes pas ?
Non, messieurs, je ne prends jamais rien à jeun.
Eh bien ! il est bon celui-là.
Sans compter… que j’ai à onze heures un déjeuné de garçons chez le maître clerc de Bernard.
Et vous, monsieur Piedléger ?
Quel est celui-là ?
C’est le coureur de l’étude.
Oh ! le petit saute-ruisseau.
Piedléger, veux-tu déjeuner ?
Sans doute ; mais apportez-moi ma part, j’ai là de l’ouvrage qui doit être fini ce matin.
regardant Piedléger.
En voilà donc un de la vieille roche ! c’est dans ce coin-là que se sont réfugiés les principes. (Ils sont groupés différemment, les uns à la table, les autres debout, mangeant sur le poêle.) C’est qu’ils ne mangent pas, ils dévorent… et du vin ! du vin dans une étude !… et autant que j’en puis juger, ça m’a l’air d’un excellent ordinaire.