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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/408

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pas ne vaut pas un riche banquier à qui le ciel envoie un bon procès.

DERVILLE.
AIR du vaudeville des Maris ont tort.

Songez donc que Dermont m’appelle.

JOLIVET.

Ce riche plaideur qu’on attend !
Tous deux ont droit à votre zèle :
Chacun d’eux est votre client.

DERVILLE.

À moi, pour que je les assiste,
Tous les deux se sont adressés :
L’un est banquier, l’autre est artiste ;
Commençons par les plus pressés.


(À Dubelair.) Monsieur Dubelair, vous le recevrez, et nous en causerons plus tard ; je vous prie en même temps de surveiller l’étude. Adieu, mon cher Jolivet, à ce soir : adieu, messieurs.

(Il sort.)

Scène VIII.

Les mêmes ; excepté DERVILLE.
JOLIVET.

Négliger ses plus belles affaires ! il ne sait donc pas que tout dépend du commencement, et qu’un procès bien entamé peut en rapporter deux ou trois autres.

DUBELAIR.

Diable ! ce monsieur qui va venir à onze heures ! et mon déjeuner de garçons qui est justement à cette heure-là.