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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/477

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Scène XXII.

Les précédens ; CINGLANT.
CINGLANT.

Où est-il, où est-il, le coquin que j’ai surpris dans la chambre de Jeannette ?

LEDRU.

Allons, c’est notre maudit maître d’école ; me voilà dedans !

CINGLANT.

Il m’a échappé ; mais en se débattant, il a laissé son chapeau.

LEDRU.

Dieu ! c’est le mien !

CINGLANT.

Comment, c’est à vous, monsieur le professeur ? Que je suis fâché de ces coups de manche à balai que je vous ai donnés !

LEDRU.

Ça n’est rien ; le fait est qu’on n’y voyait pas : c’est la faute de M. Roberville, qui devrait faire percer des croisées dans ses mansardes ; il n’y a que des jours de souffrance.

CINGLANT.

C’est qu’ils ont dû être bons : parce que la grande habitude… Mais à côté du chapeau était un portefeuille, et nous allons voir…

LEDRU.

Ne l’ouvrez pas : c’est à moi.