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Page:Scribe - Théâtre, 11.djvu/540

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que je sois le premier à vous féliciter… à féliciter un confrère… un illustre confrère !…

LE PRINCE.

Il ne manquait plus que cela. Il va me faire des complimens.


Scène XVIII.

Les mêmes ; LE CARDINAL.
LE CARDINAL, avec joie.

Mon neveu ! mon cher neveu, que je t’embrasse ! je ne me sens pas de joie, je viens de recevoir le contrat, signé de toi. Le cardinal Cagliari était justement dans mon cabinet, il l’a apporté… tout est fini ; et ce soir je vous donnerai moi-même la bénédiction nuptiale.

LE PRINCE.

Et Gianino ?

LE CARDINAL, attendri.

Ah ! le pauvre enfant ! quel bon naturel ! Il était si touché de mon bonheur, qu’il en avait les larmes aux yeux… ma foi ! je n’y ai pas tenu, je lui ai sauté au cou.

GUIMBARDINI.

Comment ! lui aussi ?

LE CARDINAL.

Je lui devais bien ça.

GUIMBARDINI.

Je vous dis que quand l’étoile s’en mêle…