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J’ai vidé mon verre
Plein du même vin,
Toute la semaine,
D’amour dévoré,
Près d’une inhumaine,
Quand j’ai soupiré…
Vite, vite,
Changeons vite ;
Voyez-vous d’ici
Arriver l’ennui.
Vite, vite,
Qu’on l’évite !
Pour fuir l’ennui, courons plus vite
Que lui.
TOUS EN CHŒUR.
Vite, vite,
Changeons vite !
Etc., etc., etc.
ALCÉE, à Alix.
Est-il possible de se faire attendre ainsi ?
ALIX.
C’est vrai, je suis bien en retard ; c’est que je suis venue à cheval.
ALCÉE.
Ah ! c’est pour cela…
ALIX.
Oui ; parce qu’avec mon cousin Henri, qui m’a escortée, nous avons préludé, dans votre parc, à une course que nous achèverons après déjeuner, un pari de deux cents florins.
ALCÉE.
J’en suis.
ALIX.
J’y compte bien… Une course au clocher.