Page:Scribe - Théâtre, 13.djvu/401

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ALCÉE.

À l’anglaise.

ALIX.

Non, à la française… Les courses, les paris, les barrières à franchir, tout cela est français maintenant ; et tout ce qui vient de France est ma passion.

ALCÉE.

Vous me faites trembler, moi qui ai le malheur d’être Allemand…

ALIX.

Pour vous il y a exception ! Les prétendus ont des privilèges ; et puis, une fois mariés, nous irons à Paris, je ne consens qu’à cette condition.

ALCÉE.

C’est convenu… Une fois mariés ! à vous de commander. .. à moi d’obéir.

ALIX, souriant.

Vous le voyez !… déjà à la française… C’est très bien.

REYNOLDS, à Alix.

Si, avant d’aller à Paris, madame la baronne voulait se mettre à table… mon estomac et celui de ces messieurs lui en sauraient un gré infini. (À Alcée.) Fais donc servir le déjeuner.

(Alcée donne un ordre à son piqueur, qui sort par le fond à droite.)
ALIX.

Vous, Reynolds, vous avez toujours été gourmand ! … C’est votre passion !

REYNOLDS.

Chacun la sienne.