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SELVA.
Pour prix de tant d’audace,
Craignez qu’on ne vous chasse.
De ces lieux révérés, au profane interdits !
FENELLA.
Elle les supplie encore.
CHŒUR DU PEUPLE, regardant dans la chapelle.
Ils sont unis !
FENELLA.
Elle pousse un cri, et tombe sur un siége, dans le plus grand désespoir.
Scène V.
Les précédens ; ALPHONSE, donnant la main à Elvire, et entourée de tous les seigneurs de la cour.
LE CHŒUR.
Quel bonheur ! quelle ivresse !
Par nos chants d’allégresse
Célébrons en ce jour
Et l’hymen et l’amour.
ELVIRE, à Alphonse.
Je veux que cette journée
Commence par des bienfaits ;
Et je vois une infortunée
Qui près de vous demande accès.
(Allant à Fenella qu’elle prend par la main.)
Approchez-vous. Sa main est tremblante et glacée.