Page:Scribe - Théâtre, 15.djvu/497

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peut-être pas, j’y suis trop intéressé… vous, c’est différent… et puis un grand avantage que vous avez, c’est que vous l’amusez, vous la faites rire, et cela avance mes affaires.

M. DE BUSSIÈRES.

Je suis trop heureux d’être bon à quelque chose, et s’il ne tient qu’à hâter les bonnes dispositions où l’on est pour vous, je tâcherai de me tirer avec honneur de la mission que vous voulez bien me confier.

M. DE COURCELLES.

Je ne sais comment vous remercier.

M. DE BUSSIÈRES.

En aucune façon… cela m’amusera.

M. DE COURCELLES.

Je crois que le moment est favorable, elle est seule, et, si avant de vous mettre à table, vous obteniez pour moi une bonne réponse, il me semble que je dînerais mieux.

M. DE BUSSIÈRES.

Il est de fait que voilà une raison…

M. DE COURCELLES.

Positive, n’est-il pas vrai ? Adieu, mon jeune ami, du courage. (Lui donnant une poignée de main.) Et à charge de revanche dans l’occasion.

(M. de Bussières sort.)