Courons au-devant de lui !… Ce cher ami !
Oui, vous avez raison… courons… venez… souteuez-moi… (Elle fait quelques pas pour sortir.) Dieu ! M. de Bussières !
Scène XIX.
Je n’y tiens plus, il faut que je connaisse mon sort.
Qu’y a-t-il donc ?
J’ignore ce que madame vous a dit, ce que vous avez décidé ; mais pendant ce temps, je me suis rendu compte de ce que j’éprouvais ; j’ai vu clair dans mon cœur. Oui, madame, dussiez-vous me bannir de votre présence, vous connaîtrez la vérité. Cette amitié dont je me vantais n’était qu’un vain mot, un prétexte ; je l’avoue ici devant vous, devant monsieur… je vous aime !
Monsieur !
De l’amour le plus tendre, le plus ardent ; je vous offre ma main, ma fortune, tout ce que je possède… ne me réduisez pas au désespoir. De grâce, monsieur, parlez en ma faveur.