Page:Scribe - Théâtre, 15.djvu/514

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M. DE COURCELLES.

Moi ?

M. DE BUSSIÈRES.

J’ai bien parlé pour vous.

M. DE COURCELLES.

Eh ! monsieur, ce n’est plus à moi qu’il faut vous adresser, c’est à son mari.

M. DE BUSSIÈRES.

Son mari ?

SOPHIE.

Il est de retour, il est ici.

M. DE BUSSIÈRES, atterré.

M. de Blangy !

M. DE COURCELLES.

Lui-même.

MADAME DE BLANGY, avec émotion.

Oui, monsieur, il est des devoirs qui me sont imposés, devoirs que je respecte, que je chéris… Et Vous sentez que votre présence en ces lieux…

M. DE BUSSIERES, après un moment de silence.

Je suis anéanti, frappé de la foudre ; mais puisque je suis voué au malheur, puisque le sort s’acharne à me poursuivre, je mériterai du moins sa rigueur. Adieu.

MADAME DE BLANGY.

Où allez-vous ?

M. DE BUSSIÈRES.

Je n’ai plus rien à perdre, rien à ménager ; la vie m’est importune.