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BERTRAND.
Oui, en chansons.
FLORVAL.
C’est plus gai !
Air du Devin du village.
Quand on sait chanter et boire,
A-t-on besoin d’autre bien ?
Bacchus chasse l’humeur noire ;
Et quand j’ai bu, tout est bien.
Quand j’ai bu, sur ta figure
Je vois un air de bonté ;
Et même, je te l’assure,
Je crois à ta probité.
ENSEMBLE.
FLORVAL.
Quand on sait chanter et boire,
A-t-on besoin d’autre bien ?
Bacchus chasse l’humeur noire ;
Et quand j’ai bu, tout est bien.
BERTRAND.
Quand on sait chanter et boire,
Encor faut-il quelque bien.
Sans argent, l’on peut m’en croire,
Souvent on reste en chemin.
BERTRAND.
Décidément, je veux savoir quand je serai payé.
FLORVAL.
Ah ! vous voulez savoir ? Vous êtes bien curieux ! brisons là ; n’est-il rien arrivé pour moi ? J’avais écrit à Paris… et…
BERTRAND.
Que ne disiez-vous donc ? voilà une lettre.