D’abord, parce que j’ai déjeuné, et puis, que j’ai du chagrin.
Ce pauvre garçon ! contez-nous donc cela.
Voilà le château de Dinvarach qui vient d’être mis en vente ; qui est-ce qui l’achètera ? je n’en sais rien. Le nouveau propriétaire va peut-être m’ôter ma place de garde-chasse, et alors, comment que j’épouserai Marie ?
Tu es donc amoureux ?
Dame ! dans mon état, je n’ai que cela à faire, et à tuer du gibier. Voilà deux ans que je suis amoureux de Marie Weller, la fille d’un marchand de bestiaux ; mais mon oncle Jasper ne veut pas consentir à ce mariage.
Et pourquoi ?
D’abord, parce que je n’ai rien.
N’est-ce que cela ? (Fouillant dans sa poche.) Tiens, mon garçon… Ah diable ! cette fois-ci il n’y a plus rien.
C’est égal, monsieur, ce sera pour une autre fois, vous me devrez ça.
Oui, certes, je te promets une dot sur le produit