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Scène II.
Les précédens, FERNAND. Fernand entre d’un air pensif. Philippe est dans un coin occupé a plumer son oie.
RAMIREZ, à Fernand, qui ne le voit pas.
Eh bien ! Fernand, vous ne nous voyez pas ?
FERNAND.
Ah ! vous voilà.
RAMIREZ.
Qu’est-ce donc ? Vous avez l’air triste, rêveur ?…
FERNAND.
C’est vrai.
RAMIREZ.
Que vous est-il arrivé ?
FERNAND.
Je ne sais.
RAMIREZ.
Mais enfin…
FERNAND.
Je m’ennuie…
PHILIPPE, à part.
Allons, je ne suis pas le seul au moins…
RAMIREZ.
Cependant je ne vous quitte presque jamais…
FERNAND.
Hélas ! oui…