Fernand, vous vous occupez d’une foule de futilités.
Eh bien ! nous, pourquoi ne sommes-nous jamais que trois ?… Nous avons donc toujours été ici ?…
Non…
Nous y sommes donc venus… et alors… tenez, ce n’est pas clair…
Pourquoi de cette solitude
L’aspect est-il moins enchanteur ?
Pourquoi n’aimé-je plus l’êtude ?
Pourquoi suis-je triste et rêveur ?
Pourquoi… pourquoi… moi, je vois bien
Que l’on se cache en ma présence,
Et malgré toute ma science,
Je le vois bien… je ne sais rien.
Au milieu des roses nouvelles,
Dont le printemps pare ces lieux.
Hier je vis deux tourterelles
Qui chantaient d’un air si joyeux !
Pourquoi… pourquoi chanter si bien ?
De leurs accens l’écho résonne…
Ils ne chantaient pas en automne…
Je le vois bien, je ne sais rien.
Mon dieu, seigneur, il me semble qu’il devient très curieux.