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FANFARE.
Mon lieutenant, voilà six heures, et vous savez que le devoir m’appelle.
GUSTAVE.
Messieurs, Mesdemoiselles ! je vous souhaite bien le bonsoir.
(Ils vont pour sortir.)
(La porta à deux battans du fond et les portes latérales se ferment, et l’on entend en dehors le bruit des verrous.)
RONDON.
Eh bien ! il y a donc un sort jeté sur toutes les portes ?
GUSTAVE.
Par exemple, c’est trop fort ; deux fois la même plaisanterie.
FANFARE.
Qui sonnera le boute-selle pour moi.
ADOLPHE.
Quand il s’agit d’upe affaire d’honneur.
FANFARE.
Air : Ces postillons.
À l’instant il faut que je sorte.
ADOLPHE.
Et moi de même, on m’attend ce matin.
ROBERT, s’asseyant dans un fauteuil.
Nul ne m’attend, et pour moi, peu m’importe ;
Je resterais ici jusqu’à demain.
Souper divin, femme aimable et sensible,
Bal enchanteur, soins empressés et doux.
- (À Gustave.)
Ah ! Monsieur, il est impossible
De sortir de chez vous.