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DURAND.
Monsieur, c’est peut-être un à-compte.
CHŒUR.
Oui, j’entends, etc.
Scène III.
Madame DURAND, ERNEST, sortant de sa chambre,
en bonnet militaire, et dans le plus grand désordre.
en bonnet militaire, et dans le plus grand désordre.
ERNEST.
Eh ! Madame Durand !
MADAME DURAND.
C’est notre jeune officier.
ERNEST.
Est-ce que le diable s’est emparé de votre maison ; hier au soir un fou qui faisait un vacarme, et dès le matin, des tambours : il y a donc une caserne ici ?
MADAME DURAND.
Non, mais il y a un mariage.
ERNEST.
Ah ! c’est vrai, j’oubliais. On voit bien que ces gens-là ne se sont pas couchés comme moi à cinq heures du matin.
MADAME DURAND.
N’avez-vous pas de honte ? un jeune homme bien né, riche comme vous êtes, jouer ainsi toute la nuit.
ERNEST.
C’est vrai, ils m’ont gagné tout mon argent ; mais, va, c’est bien la dernière fois. Je suis seulement fâché