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ERNEST.
Eh ! il s’agit bien de cela. Ne vas-tu pas me faire aussi de la morale, toi ? Donne-moi plutôt les moyens de lui parler. (Se mettant à genoux.) Madame Durand, ma chère petite Madame Durand, fais seulement que je puisse approcher d’elle, que j’aille à cette noce, que j’y sois invité.
Scène IV.
Les précédens, JACOTIN.
JACOTIN.
Un jeune homme à vos genoux ! Ah ! ah ! M. Durand le saura.
MADAME DURAND, bas à Ernest qui est toujours à genoux.
Mais, levez-vous donc ; voilà quelqu’un ; c’est le futur.
ERNEST.
Fût-ce le diable, il faut que tu m’accordes ce que je te demande.
JACOTIN, en riant.
Eh ! parbleu ! accordez-lui, et que ça finisse.
MADAME DURAND, à part.
Ah ! quelle idée ! (Haut à Jacotin.) Eh bien ! arrivez donc ; c’est lui-même.
JACOTIN.
Qui, lui ?
MADAME DURAND.
Ce fou dont je vous parlais tout à l’heure, et que vous désiriez tant !