tantôt… vous reviendrez… vous n’y manqueras pas ?
Je vous le promets.
Scène II.
Je ne veux plus qu’elle pense à ce procès, pas plus qu’a ce mariage : l’un est aussi inutile que l’autre…. La voilà encore triste et rêveuse !…
Comment ce mystère a-t-il pu être pénétré ? enfin il est connu de lui, de bien d’autres peut-être… il n’y a plus à hésiter…
Vous souffrez toujours ?
Oui… d’abord, il y a des émotions qu’on a peine à maîtriser ! des positions auxquelles il faut renoncer, non sans peine, non sans effroi ; et puis, à force de les envisager, on s’y fait, on s’y habitue, et quand une fois on a pris son parti, on s’étonne de n’avoir pas eu plus tôt ce courage.
Quoi ! il serait vrai… ce procès, vous y renoncez ? ah ! vous avez bien raison.
Non, mon enfant ; car ce n’est pas pour moi, c’est pour toi que je l’ai entrepris.
