Objet de luxe ! et pas autre chose. Un grand seigneur chinois y est obligé par son rang…
Ici, au village, nous ne prenons qu’une femme ! nous ne pouvons pas en avoir davantage…
C’est juste ! vous n’en avez pas les moyens !… c’est un luxe qui revient très cher, attendu qu’à chaque fille qu’on épouse… il faut payer une dot à son père.
Très bonne coutume ! encouragement moral accordé aux nombreuses familles… Du reste, la dot que j’ai reçue de votre seigneurie était magnifique… Il n’y a qu’une chose qui m’embarrasse…
Laquelle ?
Ce sont vos quatre femmes.
Elles ne vous embarrassent pas plus que moi ! La première est maussade, la seconde colère, la troisième jalouse ; mais celles-là ne diront rien, car elles ne sortent jamais de leur chambre ou de leur palanquin. Ce qu’il y a de plus difficile, c’est ma quatrième, ma chère Tao-Jin…
Qui est laide ?
Non, elle est jeune et jolie ; mais elle réunit à elle seule les qualités de toutes les autres… sans compter