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Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/299

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PEKI.

Soumettons-nous à mon destin,
Je suis femme d’un mandarin.

TCHIN-KAO.

Quel bonheur ! quel heureux destin
D’être femme d’un mandarin.

TCHIN-KAO, à sa fille et aux paysans.
Allez ! allez veiller aux apprêts du festin.
CHŒUR.

Clochettes de la pagode,
Retentissez dans les airs ! etc., etc.

(Ils sortent tous, excepté Tsing-Sing et Tchin-Kao.)

Scène II.

TSING-SING, TCHIN-KAO.
TSING-SING.

Eh bien ! maître Tchin-Kao… qu’en dites-vous ?

TCHIN-KAO.

Que je ne puis en revenir encore !… vous, gouverneur de cette province, qui veniez tous les ans au nom de l’empereur, notre gracieux souverain, pour toucher notre argent ou nous donner des coups de bâton ; vous, qui me faisiez une si grande peur, ainsi qu’à tout le monde, vous voilà mon gendre…

TSING-SING.

Oui, maître Tchin-Kao, je vous ai fait cet honneur : j’admets votre fille au nombre de mes femmes.

TCHIN-KAO.

Est-ce que vous en avez beaucoup ?

TSING-SING.

Quatre.

TCHIN-KAO.

Est-il possible !