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Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/315

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TSING-SING.
Quoi ! vous voulez ?…Eh ! oui, ma bonne,

Sitôt que le prince l’ordonne
C’est votre devoir et le mien
D’obéir…

(Tao-Jin lève son voile.)
LE PRINCE.
D’obéir…Ciel !…
TSING-SING, avec curiosité.
D’obéir… Ciel !…xxxxxxxxxxEh bien ?…
LE PRINCE.
D’obéir… Ciel !…xxxxxxxxxx Eh bien ?…xxxEh bien !
ENSEMBLE.
LE PRINCE.

Ô surprise nouvelle !
Ce ne sont point ses traits.
Non, non ce n’est pas celle
Qu’en secret j’adorais !

TSING-SING, tristement.

Espérance infidèle
Dont mon cœur se berçait
Ma femme n’est pas celle
Que le prince adorait !

TAO-JIN, regardant le prince.

Oui, je lui semble belle :
Si mon cœur le voulait,
D’une flamme nouvelle
Le sien s’embraserait !


Scène VIII.

Les précédens, TCHIN-KAO, PEKI.
QUINTETTE.
TCHIN-KAO.
Pour vous, nobles seigneurs, le repas est servi !
LE PRINCE.
C’est Tchin-Kao, le fermier !…Oui, mon prince !
TCHIN-KAO.
C’est Tchin-Kao, le fermier !…Oui, mon prince !