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Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/337

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PEKI.

Oui, mon père !…

TCHIN-KAO.

Ne te désole pas…, que veux-tu, mon enfant, nous sommes tous mortels… les mandarins comme les autres.

PEKI.

Oui, mon père…

TCHIN-KAO.

Il faut se dire qu’il était bien vieux et bien laid…

PEKI.

Et quand il a fallu l’épouser… vous me disiez qu’il était si bien… vous lui trouviez tant de bonnes qualités.

TCHIN-KAO.

Il en avait de son vivant… Cette dot qu’il m’avait donnée en t’épousant… toi, ma fille unique, car je n’ai qu’une fille… et c’est ce qui me désole… j’aurais voulu en avoir une douzaine, tant mes enfans me sont chers…

PEKI.

Mon bon père…

TCHIN-KAO.

Et tu seras satisfaite, je crois, du nouveau choix que j’ai fait…

PEKI, étonnée.

Comment, un nouveau choix !

TCHIN-KAO.

Le seigneur Kaout-Chang, un riche fabricant de porcelaine.

PEKI.

Qu’est-ce que vous dites-là ?