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Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/339

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TCHIN-KAO.

Et moi je vous ordonne…

PEKI.

Je n’ai plus d’ordres à recevoir… car, grâce au ciel, je suis libre…

TCHIN-KAO.

Ça n’est pas vrai… et je ferai ton bonheur malgré toi… voilà comme je suis… Je vais trouver mon nouveau gendre, pour toucher ta nouvelle dot, et je reviens avec lui… Songe à ce que je t’ai dit, et surtout au souper.

PEKI.

Mais, mon père !…

TCHIN-KAO, fait un geste de colère, et lève la main pour la frapper. Elle s’incline devant lui.

À la bonne heure ! voilà comme je t’aime !…

(Il sort et ferme les rideaux de la croisée du fond.)

Scène III.

PEKI.

Est-ce terrible, une tendresse paternelle comme celle-là ! C’est qu’il le ferait ainsi qu’il le dit… Ce pauvre prince qui est si aimable n’est plus là pour nous protéger, et, sans s’inquiéter de mon consentement, mon père serait capable de me marier encore comme la première fois… Oh ! non pas… et nous verrons !… parce qu’une veuve a une expérience que n’a pas une demoiselle ; car…… ces pauvres filles…

PREMIER COUPLET.

Quand on est fille,
Hélas ! qu’il faut donc souffrir !