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Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/341

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Moi, je le battrais plutôt ;
C’est là l’époux qu’il me faut.

(Regardant à droite.)

C’est lui… C’est étonnant comme il a l’air triste depuis son voyage en l’air !


Scène IV.

PEKI, YANKO.
YANKO.

Ah ! c’est vous, Madame.

PEKI.

Madame !… pourquoi me donnes-tu ce nom-là ?

YANKO.

Parce qu’il ne peut pas vous échapper. (Regardant en l’air.) D’abord un mari qui, à chaque instant, peut nous tomber sur la tête, et puis, comme si ce n’était pas encore assez, votre père vient d’annoncer à toute la maison qu’il attendait un nouveau gendre…

PEKI.

Qu’importe, si je refuse ?

YANKO.

Vous n’oserez pas !… vous aurez peur… et vous ferez comme la première fois, vous oublierez Yanko.

PEKI.

Et si j’ai un moyen infaillible d’empêcher ce mariage…

YANKO.

Lequel ?

PEKI.

D’en épouser un autre… sur-le-champ… et sans en rien dire à mon père…

YANKO.

Ô ciel !