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Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/386

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Scène VI.

YANG, TSING-SING, YANKO, sur leurs piédestaux, TAO-JIN, TCHIN-KAO et le peuple, prosternés pendant que des jeunes filles jettent des fleurs et que des bonzes ou prêtres chinois font brûler de l’encens.
CHŒUR.

Que l’encens et la prière
Vers eux s’élèvent de la terre !
Et révérons ces nouveaux dieux
Qui pour nous descendent des cieux !

TCHIN-KAO, montrant le prince.

Encore un dieu dont la puissance brille !
Être dieu devient bien commun !

(Montrant Tsing-Sing et Yanko.)

En voilà deux déjà dans ma famille,
À chaque instant je tremble d’en faire un !

CHŒUR.

Que l’encens et la prière
Vers eux s’élèvent de la terre,
Et révérons ces nouveaux dieux
Qui pour nous descendent des cieux !

(À la fin de ce chœur on entend une musique céleste.)
Mais quels accords harmonieux !
(On voit descendre au milieu d’un nuage, et de la voûte de la pagode, Peki tenant à la main le bracelet magique et debout, près de Stella qui est toujours évanouie.)

Scène VII.

Les précédens ; PEKI et STELLA.
TOUS.
Quel prodige nouveau vient éblouir nos yeux !
TCHIN-KAO.

C’est ma fille !… c’est elle-même
Qu’enfin le ciel rend à mes vœux.