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Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/387

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PEKI.
Oui, je reviens délivrer ce que j’aime !
(Étendant le bracelet du côté de Yanko et de Yang, puis de Stella.)

Yanko, mon bien-aimé !… vous, prince généreux !…
Et toi sa maîtresse chérie !…
Mon pouvoir vous rend à la vie !
Renaissez tous pour être heureux !

YANG, STELLA ET YANKO, revenant à eux par degrés.

Quel jour radieux m’environne !
Et que vois-je ?…

STELLA, s’élançant vers le prince.
Et que vois-je ?…C’est lui !
LE PRINCE, courant à elle.
Et que vois-je ?… C’est lui !xxxxxxxxxStella !
PEKI.
Que j’ai conquise et qu’ici je vous donne !
TCHIN-KAO, bas à Péki.
Et le seigneur Tsing-Sing qui reste-là !
TAO-JIN, à part.
De quoi se mêle celui-là.
PEKI, étendant vers lui le bracelet.

Qu’il reste encor statue ainsi que le voilà,
Mais que sa tête seule et s’anime et réponde !

(S’adressant à Tsing-Sing.)

À me répudier veux-tu bien consentir ?
(Tsing-Sing, remuant sa tête à la façon des magots de la Chine, fait signe que non.)
Avec Yanko, tu ne veux pas m’unir ?
(Tsing-Sing fait encore signe que non.)

Eh bien ! demeure ainsi jusqu’à la fin du monde !
Sois l’idole qui dans ces lieux
Des époux bénira les nœuds !

(Tsing-Sing fait en tournant la tête un geste de colère.)
Quoi ! cette seule idée excite ta colère !
(Prenant Yanko par la main et s’approchant du piédestal de la statue.)

Vois alors si ton cœur préfère
Nous unir !…

(Tsing-Sing fait signe que oui.)
PEKI.
Il a dit oui !
Vous l’entendez !… il n’est plus mon mari !
(Étendant son bracelet vers Tsing-Sing.)
Qu’il revienne à la vie !…