Page:Scribe - Théâtre, 3.djvu/113

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LAGINGEOLE, entendant le chœur.

Accompagné de plusieurs autres.

CHŒUR.
Amour ! etc.
TRISTAPATTE, transporté de joie.

Ah ! mon ami, c’est bien elle, c’est ma femme !

LAGINGEOLE.

Quel bonheur ! embrassons-nous !

TRISTAPATTE.

Mais il me semble qu’elle parlait d’amour.

LAGINGEOLE.

C’est qu’elle pensait à nous.

TRISTAPATTE.

À nous ? à moi.

LAGINGEOLE.

À nous.

TRISTAPATTE.

À moi. Je ne sais pas, quand il s’agit de ma femme, pourquoi tu le mets toujours de moitié.

LAGINGEOLE.

Je parle comme ton associé, ton ami ; et je me félicite de ce qu’elle nous est rendue.

TRISTAPATTE, ayant l’air de se parler à lui-même.

Pas encore. Comment pourrons-nous pénétrer auprès d’elle ?

LAGINGEOLE, ayant réfléchi, frappe sur l’épaule de Tristapatte qui lui tourne le dos.

Ah, mon ami !

TRISTAPATTE, effrayé, jette un cri.

Ah ! qu’est-ce que c’est donc ?