Vous ne le devineriez jamais… aux pieds de la belle Roxelane.
C’est admirable ! Un ours aux pieds de Roxelane ! Et avait-il bon air ?
Mais l’air de quelqu’un qui fait une déclaration. Il paraît que c’est un animal bien caressant.
Ah ! il selance dans la déclaration ! C’est miraculeux. Je n’en ai jamais fait autant.
Ainsi donc aujourd’hui, je voi
Qu’à cette beauté si sévère,
Cet animal, bien mieux que moi,
A trouvé le moyen de plaire.
À Roxelane, tous les jours,
En vain je peignis ma tendresse,
Il ne fallait pas moins qu’un ours
Pour adoucir une tigresse.
Du reste, je l’ai fait conduire dans la petite ménagerie, ici près.
Grands dieux ! dans la ménagerie ! pauvre Tristapatte !
Oh ! je présume que l’on peut compter sur sa sagesse ; car il n’y a dans cette ménagerie que des oiseaux, des singes, des bipèdes enfin.
