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Scène PREMIÈRE.
LA FOLIE, seule. Elle est vêtue en pèlerine,
et parle à la cantonade.
et parle à la cantonade.
Eh ! non, messieurs, ce n’est pas moi ! C’est bien la peine de se déguiser, et de voyager incognito ! Ces Parisiens ont un coup d’œil ! À peine m’ont-ils aperçue, qu’un d’eux s’est écrié : C’est la Folie ! c’est la Folie ! et tous se sont mis à courir après moi ; j’ai eu toutes les peines du monde à leur échapper.
AIR : Adieu, je vous fuis, bois charmant.
J’ai, pour éviter les amans.
Plus qu’une autre besoin d’adresse ;
Je suis poursuivie en tout temps
Par la plus brillante jeunesse.
Oui, dans l’âge heureux des plaisirs,
Sur mes traces chacun s’empresse ;
C’est quand on ne peut plus courir,
Que l’on court après la sagesse.
Mais, plus je regarde, plus j’ai de peine à reconnaître ces bocages charmans. Ancien théâtre de mes