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Page:Scribe - Théâtre, 4.djvu/49

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MADEMOISELLE DESROCHES

Comment ! tu l’aurais vu !

JUSTINE.

Ah ! oui ; il est maintenant au second, chez madame de Murval, qui l’a fait venir.

MADEMOISELLE DESROCHES.

Voyez-vous comme elle est coquette ! envoyer chercher des coiffeurs jusque dans la rue Vivienne ! Justine, il faut absolument que tu le fasses descendre, que tu me l’envoies. Je ne m’étonne plus maintenant si tout le monde la trouve jeune et jolie ! Eh bien ! ma chère enfant, va donc vite, il sera peut-être parti.

JUSTINE.

J’irais bien, mais c’est que mon oncle m’a défendu de lui parler ; mais on peut le lui faire dire.

MADEMOISELLE DESROCHES.

À la bonne heure. (Appelant.) Petit-Jean ! Petit-Jean !


Scène XII.

Les précédens, PETIT-JEAN.
PETIT-JEAN.

Voilà, mademoiselle.

JUSTINE, à Petit-Jean.

Montez au second, chez madame de Murval, et dites à M. Alcibiade, un monsieur qui est chez elle, de passer ici en descendant.

MADEMOISELLE DESROCHES.

À merveille, et dès qu’il sera entré, (Montrant la porte