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Page:Scribe - Théâtre, 4.djvu/50

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du fond.) vous fermerez cette porte, et je n’y suis pour personne.

PETIT-JEAN, d’un air étonné.

Tiens !… eh bien ! par exemple…

MADEMOISELLE DESROCHES.

Ne m’as-tu pas entendue ?

PETIT-JEAN.

Si, mademoiselle, j’y vais ; et quand il sera arrivé, je fermerai la porte. (En s’en allant.) Eh bien ! en voilà une sévère !


Scène XIII.

Mademoiselle DESROCHES, JUSTINE.
MADEMOISELLE DESROCHES.

Mais j’y pense maintenant, s’il allait prendre à mon frère la fantaisie de rentrer de meilleure heure, et qu’il me vît ainsi en grande toilette, cela lui donnerait des idées.

JUSTINE.

Bah ! il est chez M. Dupont, il n’en reviendra qu’à neuf heures, selon son habitude ; mais en tout cas, et pour plus de prudence, je vais mettre le verrou de son côté.

(Allant à la porte à droite, et mettant le verrou.)
MADEMOISELLE DESROCHES.

C’est bien ; et pour ne pas perdre de temps, va vite apprêter mes affaires.

JUSTINE.

Oui, mademoiselle : depuis le soulier de satin, jusqu’à la collerette.

(Elle entre par la porte à gauche.)