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- La beauté sourit avec grace ;
- Le vieillard même, quand il passe,
- Porte la main à son chapeau ;
- Et sa mère, est-elle heureuse !
(Regardant autour de lui.)
- Mais j’avais une amoureuse :
(Souriant.)
- Où donc est-elle ? J’entends,
- Je comprends.
- Où donc est-elle ? J’entends,
(Soupirant, et reprenant gaîment.)
- Ah ! quel plaisir d’être soldat !
- On sert, par sa vaillance,
- Et son prince et l’état ;
- Et gaîment on s’élance
- De l’amour au combat.
- Ah ! quel plaisir d’être soldat !
- Ah ! quel plaisir d’être soldat !
JENNY, bas à Dikson.
- Quel aimable et gai caractère !
- C’est le parrain qu’il nous faudrait.
DIKSON, de même à Jenny.
- Y penses-tu ? c’est indiscret.
JENNY.
- Ne crains rien, et laisse-moi faire.
(S’approchant de Georges.)
COUPLETS.
PREMIER COUPLET.
- Du ciel pour nous la bonté favorable
- Nous donne un fils, espoir de notre hymen ;
- Et pour qu’il soit aussi brave qu’aimable,
- Nous vous prions d’en être le parrain.
GEORGES.
DEUXIÈME COUPLET.
- Puissé-je un jour, pour acquitter ma dette,
- De votre fils embellir le destin !
- Mais en voyant tant d’attraits, je regrette
- De ne pouvoir être que son parrain.