Page:Scribe - Théâtre, 7.djvu/132

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À propos, comment trouvez-vous l’appartement que je vous ai retenu ? un peu petit, n’est-ce pas ? mais, voyez-vous, je loge au-dessus ; il y a un peu d’égoïsme dans mon fait.

FRANVAL.

J’aurais préféré le boulevard.

ÉDOUARD.

Ah ! si j’avais su cela ! ma maison qui est juste au coin des Italiens.

LUCIE.

Votre maison !

FRANVAL.

Tu as une maison à Paris, toi ?

ÉDOUARD.

Et qui ne m’a pas coûté cher, un billet de loterie… moi qui n’y mets jamais.

FRANVAL.

Peste ! c’est avoir la main heureuse.

ÉDOUARD.

Une maison charmante, toute neuve, entre cour et jardin, dix mille francs de glaces seulement au premier, avec un billard, salle de bains ; cela avait été bâti pour une danseuse qui l’a trouvée trop petite.

FRANVAL.

Parbleu, moi qui ne suis pas si difficile que ces dames, j’irai y loger.

ÉDOUARD.

Ah, que je suis donc fâché ! je l’ai vendue avant-hier.