Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
FRANVAL.
Une lettre de change de six mille francs à escompter !
ÉDOUARD, riant.
Ma foi, cela se rencontre mal ; je n’ai pas le sou.
ERANVAL.
Bah ! et cet argent ?
ÉDOUARD.
Quel argent ?
FRANVAL.
Le prix de ta maison.
ÉDOUARD.
Ma maison… ah ! oui, c’est juste… c’est que…… dans ce moment…
FRANVAL.
En as-tu disposé ?
ÉDOUARD.
Non, non ; c’est-à-dire dans un sens…
LUCIE, bas à Édouard.
Voyez-vous ce que c’est que de mentir ?
ÉDOUARD.
Au fait ; je ne vois pas pourquoi je ne vous avouerais pas franchement la chose. (À voix basse.) J’avais quelques dettes.
LUCIE, sévèrement.
Encore un…
ÉDOUARD.
Non, c’est la vérité ; un jeune homme ne peut guère vivre sans cela ; et par un hasard assez drôle, il se trouve que mon acquéreur, un monsieur… ; monsieur Lenoir…