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Page:Scribe - Théâtre, 7.djvu/139

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si c’était un contrat de mariage, je ne dis pas ; on prend patience, parce qu’on se dit : les affaires avant la politesse.

FRANVAL.

Va, mon enfant, nous te rejoindrons bientôt.

LUCIE, à Rose en s’en allant.

Ne les quittez pas, ma chère Rose.

(Elle sort.)

Scène IV.

Les mêmes, excepté LUCIE.
LOLIVE.

Ah ça, mon cher monsieur, je viens voir si vous voulez enfin terminer l’affaire de votre maison ?

ÉDOUARD, étonné.

De ma maison !

LOLIVE.

Quand je dis votre maison, c’est-à-dire la mienne. J’ai acheté, vous m’avez vendu, il ne s’agit plus que de me mettre en possession. Du reste, mille choses aimables de la part de madame Guillaume Lenoir mon épouse : je ne vous en parlais pas d’abord, parce que les affaires avant la politesse.

ÉDOUARD.

Ah ! vous venez pour… (À Franval.) Par exemple, voilà bien l’aventure la plus extraordinaire.

FRANVAL.

Qu’est-ce que tu y trouves donc d’extraordinaire ? tu as vendu ta maison.