Page:Scribe - Théâtre, 7.djvu/140

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ÉDOUARD.

J’entends bien : ce n’est pas cela qui m’étonne ; mais si vous saviez…

LOLIVE.
Air : Vaudeville de l’Écu de six francs.

La minute n’est pas signée ;
Mais tout est réglé comme il faut ;
Et pendant la présente année
C’est vous seul qui payez l’impôt.

ÉDOUARD.

Quoi, je le paie ! est-ce possible !
Il ne manquait plus que cela ;
Et grâce à cette maison-là,
Je vais me trouver éligible.
C’est dommage de l’avoir vendue.

LOLIVE.

Mais c’est fait, l’argent est prêt, et quand vous voudrez…

ÉDOUARD, à part.

C’est une mystification ; mais, parbleu, je vais bien l’attraper. (Haut.) Puisque mon argent est prêt, mon cher Guillaume, c’est une affaire faite ; donnez-le-moi.

LOLIVE.

Certainement, monsieur ; (fouillant dans sa poche et tirant sa tabatière) aussitôt que vous aurez signé le contrat, et que le délai pour purger les hypothèques sera écoulé.

FRANVAL.

C’est juste.

LOLIVE.

Du reste, vous savez nos conventions : il ne vous revient que vingt mille francs..