Page:Scribe - Théâtre, 7.djvu/142

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ÉDOUARD, à part.

Parbleu ! celui-là est trop effronté. (Haut.) Ah, ça ! monsieur…

LOLIVE.

Adieu, monsieur le receveur… une place superbe, où, avec un peu d’esprit et de bons conseils, on peut faire son chemin : on criera après vous, on dira monsieur le receveur par ci, monsieur le receveur par là ; moquez-vous de tout cela, faites toujours fortune, quand cela devrait les désobliger, parce que, les affaires avant la politesse. Sur ce, je vous baise bien les mains. Votre très humble serviteur, de tout mon cœur.

(Il sort.)



Scène VII.

Les mêmes, excepté LOLIVE.
ÉDOUARD, le regardant sortir.

Voilà bien le plus hardi hâbleur.

FRANVAL.

Mon cher Édouard, que j’ai d’excuses à te faire : croirais-tu que j’avais suspecté ta bonne foi ?

ÉDOUARD.

Comment, vous auriez pu !…

FRANVAL.

Mais voici qui change bien la thèse : je veux qu’à l’instant même nous allions chez M. de Saint-Marcel, que tu me présentes à lui comme ton beau-père, et que je le remercie.