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Scène SCÈNE XVII.

Les précédens ; un Valet, LOLIVE, en habit brodé,
le chapeau a plumes sous le bras.
LE VALET, annonçant.

M. de Saint-Marcel.

LOLIVE, d’un air d’aisance.

Eh bien ! qu’est-ce ? qu’y a-t-il ?

M. DE SAINT-MARCEL, à part.

Que vois-je ! c’est ce fripon de Lolive, mon valet de chambre.

LOLIVE.

Nous voici bien du monde… Serviteur, messieurs. Bonjour, mon cher Édouard.

ÉDOUARD.

C’est vous, mon cher protecteur ! j’avoue que cette fois je n’y comptais plus. Mon étoile avait pâli, et vous faites bien de venir à mon secours. Je vous présente à mon beau-père et à monsieur votre frère.

LOLIVE, s’avance d’un air dégagé, et apercevant M. de Saint-Marcel.

Dieu ! mon maître !

M. DE SAINT-MARCEL, à part.

Et avec mon habit brodé !

FRANVAL, étonné.

Ils se reconnaissent.

(Édouard, Franval, Lolive et Lucie restent tous immobiles de surprise.)
M. DE SAINT-MARCEL.

Quel tableau ! personne n’y est plus. Venons à leur secours, car ils ne s’en tireraient jamais. (Allant à Lolive.) Eh bien, mon cher frère !