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Page:Scribe - Théâtre, 7.djvu/163

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TOUS.

Son frère !

M. DE SAINT-MARCEL.

Pourquoi ce trouble, cet embarras ? Vous vouliez donc me faire un mystère de votre arrivée ?

ÉDOUARD.

Comment, monsieur, c’est votre frère, Théodore de Saint-Marcel, qui revient d’Angleterre ?

M. DE SAINT-MARCEL.

Eh oui ! est-ce que cela ne vous arrange pas ?

ÉDOUARD.

Si vraiment ; mais aujourd’hui, c’est comme un fait exprès, je n’invente que des vérités. Ce n’est pas ma faute, beau-père ; mais en conscience, vous êtes obligé de me donner votre fille.

M. DE SAINT-MARCEL, riant.

Oui, monsieur, il faut consentir à cette union. Vous n’avez plus de mensonges à lui reprocher.

FRANVAL.

Excepté celui de la recette de Marseille.

M. DE SAINT-MARCEL.

La voici ; c’est le présent de noce que je lui destinais.

LUCIE.

Comment ! il se pourrait…

ÉDOUARD.

Ah ! je parie que c’est vrai ; tout est vrai aujourd’hui. Ainsi, beau-père, consentez, tout le monde vous en supplie.

FRANVAL.

Je suis sûr qu’on me trompe.