Son frère !
Pourquoi ce trouble, cet embarras ? Vous vouliez donc me faire un mystère de votre arrivée ?
Comment, monsieur, c’est votre frère, Théodore de Saint-Marcel, qui revient d’Angleterre ?
Eh oui ! est-ce que cela ne vous arrange pas ?
Si vraiment ; mais aujourd’hui, c’est comme un fait exprès, je n’invente que des vérités. Ce n’est pas ma faute, beau-père ; mais en conscience, vous êtes obligé de me donner votre fille.
Oui, monsieur, il faut consentir à cette union. Vous n’avez plus de mensonges à lui reprocher.
Excepté celui de la recette de Marseille.
La voici ; c’est le présent de noce que je lui destinais.
Comment ! il se pourrait…
Ah ! je parie que c’est vrai ; tout est vrai aujourd’hui. Ainsi, beau-père, consentez, tout le monde vous en supplie.
Je suis sûr qu’on me trompe.