Ô ciel, elle est muette ! encore un changement, plus inconcevable peut-être que tous les autres. C’est fini ; je ne suis plus maître chez moi. Oh, que tu avais raison, sage Indien, quand tu me disais ce matin : Ne dérangez pas le monde ! Il me l’a dit deux fois, ce brave Indien.
Scène XIV.
Ah, seigneur Dig-Dig ! il n’y a que vous qui puissiez me secourir ; je la remets entre vos mains, prenez-la, emmenez-la, que je n’en entende plus parler.
Indien, je t’ordonne de rester à cette place, sans pouvoir faire un pas, ni prononcer une seule parole.
(Dig-Dig, qui s’avançait vers elle, reste sur-le-champ immobile, et ouvre plusieurs fois la bouche sans pouvoir parler.)
Et lui aussi ! le voilà changé en magot !
Je n’ai pas eu grand’peine ; (À Guido,) et toi-même, si tu dis un mot, je te fais prendre la forme que j’ai quittée ce matin.
Moi, me rabaisser à ce point ! et je laisserais son