toute votre colere contre les passions qui vous dominent, principalement contre celle qui a été cause de votre peché.
Seigneur, direz-vous, j’aurois commis de bien plus grands crimes, si par votre infinie bonté vous ne m’aviez secouru.
Rendez ensuite mille actions de graces à ce Pere de miséricordes ; aimez-le plus que jamais, voyant que bien loin de se ressentir de l’injure que vous venez de lui faire, il vous tend encore la main, de peur que vous ne tombiez de nouveau dans quelque pareil désordre.
Enfin plein de constance, dites-lui : Montrez, ô mon Dieu, ce que vous êtes : faites sentir à un pecheur humilié votre divine miséricorde : pardonnez-moi toutes mes offenses : ne permettez pas que je me sépare, ni que je m’éloigne tant soit peu de vous : fortifiez-moi tellement de votre grace, que je ne vous offense jamais.
Après cela, n’allez point exami-