Page:Scupoli - Le Combat spirituel, traduction Brignon, 1703.djvu/40

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qu’à la fin ; & c’est de-là que la victoire dépend. Car du reste celui qui combat pour le service de Dieu, qui met en lui seul toute sa confiance, trouve toujours aux playes qu’il reçoit un remede prompt & efficace, & lorsqu’il y pense le moins, il voit son Ennemi à ses pieds.


CHAPITRE VII.
Du bon usage des puissances, & premierement qu’il faut que l’entendement soit libre de l’ignorance & de la curiosité.

SI dans le Combat Spirituel nous n’avions point d’autres armes que la défiance de nous-mêmes, & la confiance en Dieu, non-seulement nous ne pourrions pas vaincre nos passions, mais nous tomberions souvent en de grands défauts. C’est pourquoi il y faut joindre le bon usage des puissances de notre corps & de notre ame, qui est la troisiéme chose que nous avons proposée, comme un moyen