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Page:Secrétan – Les Droits de l’humanité, 1912.djvu/293

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confère ; ce n’est donc pas simplement une propriété privée, aussi l’État lui fait-il ses conditions. Sans trop se demander si de telles dispositions s’accordent ou se contrarient, il prétend en même temps limiter les droits de la Compagnie et participer à ses bénéfices. Il dispose absolument du matériel et du personnel pour le cas de guerre. Sa surveillance est de tous les instants, sa responsabilité fort engagée, sans prévenir ni l’exploitation du public, ni la destruction des capitaux affectés à l’entreprise. En principe, il vaudrait donc mieux que la gestion des voies ferrées, comme celle des autres moyens de transport, relevât exclusivement de l’État propriétaire. On objecte que l’État paie toujours le travail qu’il commande plus cher que les particuliers, puis, que sa surveillance est moins sérieuse. Cela n’est pas également vrai de tous les pays. Il en est auxquels leurs lignes procurent de beaux bénéfices, et l’œil du maî-